118 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE VILMORIN & CIE 2016-2017
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INFORMATIONS SOCIALES, ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES
aux conséquences néfastes éventuelles des pesticides, de la
manipulation par les salariés à l’utilisation dans l’environnement. Pour
prévenir ce risque professionnel, des formations spécifiques sont
régulièrement dispensées aux salariés afin de travailler notamment sur
la prise de conscience du risque et la mise en place de règles d’hygiène
strictes et appropriées. L’usage des pesticides est limité au strict
nécessaire ; les bonnes pratiques sont partagées entre sociétés. Des
équipements de protection individuelle adéquats (combinaison, gants,
bottes, masque) sont mis à disposition de tous les salariés concernés
pour éviter tout contact et inhalation de substances nocives.
Les provisions et garanties pour risques
en matière d’environnement
Vilmorin & Cie n’a enregistré aucune provision et garantie pour risques
en matière d’environnement au titre de l’exercice 2016-2017.
4.3.3.2. Économie circulaire, pollution, prévention et gestion
des déchets
La plupart des sites de production est propriété de Vilmorin & Cie
et fait l’objet d’une surveillance et d’un entretien permanents.
Les mesures de prévention, de réduction ou de réparation
des rejets dans l’air, l’eau et le sol affectant l’environnement
Vilmorin & Cie développe de nombreuses semences protégées. La
protection des semences est indispensable pour lutter contre les maladies
et protéger les cultures, notamment à un stade précoce. Elle permet
d’utiliser moins d’intrants*, de façon plus ciblée et donc plus efficace.
Cette technique minimise les impacts environnementaux. Les semences
protégées sont en contact avec une zone limitée du sol. Le risque de
dispersion dans l’environnement est donc réduit - notamment le risque
envers les insectes non cibles, dont les pollinisateurs comme les abeilles.
Une baisse du nombre de passages de tracteur induisant notamment
un meilleur bilan carbone de la culture est également relevée.
L’air :
Les poussières générées lors de la transformation des
semences représentent la principale source de pollution éventuelle.
Pour limiter ces pollutions, certaines sociétés de Vilmorin & Cie ont
déployé des moyens pour prévenir ce risque environnemental et ont
installé des systèmes de filtration et de captage de ces poussières
végétales. Pour illustration, Bisco Bio Sciences, en Inde, dispose d’un
système global de qualité sur l’extraction des poussières, la qualité
de l’air et de la lumière, et les nuisances sonores. HM.CLAUSE,
en Australie, détecte le sens du vent pour prévenir les odeurs de
produits chimiques vers les populations riveraines.
L’eau :
Les activités de recherche sont organisées afin de limiter
au maximum les rejets dans l’eau. Le référentiel Groupe de gestion
des risques précise que les eaux de pluie d’une part et les eaux
usées d’autre part (eaux de fabrication, eaux usées sanitaires et
eaux d’extinction d’incendie) doivent être collectées et acheminées
séparément. Il souligne qu’avant tout rejet à l’extérieur, les eaux
pouvant être polluées doivent être analysées et, le cas échéant,
traitées. Les centres de recherche les plus récents recyclent leurs
eaux d’usage au travers de stations de récupération des eaux usées.
Le sol :
L’épandage de fertilisants sur les cultures de semences
commerciales et les traitements phytosanitaires utilisés peuvent
être sources de pollution des sols. Différentes actions préventives
et correctives sont menées dans le strict respect des produits
homologués et des doses prescrites.
D’une part, Vilmorin & Cie préconise l’adoption d’une démarche de
lutte biologique* dans les serres, afin de réduire les traitements.
D’autre part, Vilmorin & Cie met au point des variétés de semences
résistantes aux insectes et virus, permettant ainsi de réduire
l’utilisation des produits de traitement, et qui nécessitent moins
d’engrais lors de la culture. Enfin, l’enrobage des semences
commerciales avec des produits de protection participe également
à minimiser les traitements tout au long de la vie de la plante.
Les mesures de prévention, de recyclage et d’élimination
des déchets
La quantité de déchets générés par Vilmorin & Cie est estimée à plus
de 41049 tonnes (dont coproduits) en 2016-2017 dont notamment
1 189 tonnes de déchets dangereux, 20 777 tonnes de déchets
ordinaires et 17886 tonnes de déchets organiques.
76 % de ces déchets sont valorisés à travers différentes filières :
utilisation animale (56%), compostage (8%), recyclage (3%) ou encore
en énergie (8%). Cependant, il est à noter que la performance des
différentes sociétés du groupe est encore très variable sur ce sujet.
Les déchets organiques sont destinés principalement à l’alimentation
animale (41,0%) ou au compost (17,6%).
Les déchets dangereux sont majoritairement valorisés ou recyclés
(56,9%) ou envoyés en décharge (39,2%).
Conduire les activités de manière éthique, durable et ef cace
Évolution et répartition des déchets
par mode de traitement
(en%)
Déchets compostés
Déchets incinérés sur site
Déchets valorisés autrement
Déchets recyclés
Déchets envoyés en décharge
Déchets valorisés pour les animaux
Déchets valorisés en énergie
Déchets traités autrement
100
80
60
40
20
0
14 - 15
15 - 16
16 - 17