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DOCUMENT DE RÉFÉRENCE VILMORIN & CIE 2016-2017 149

INFORMATIONS FINANCIÈRES

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Comptes consolidés

5 - Méthodes de consolidation

(IFRS 10, IFRS 11, IAS 27, IAS 28)

Les états financiers des filiales :

sont inclus dans les états financiers consolidés à partir de la date à

laquelle le contrôle est obtenu jusqu’à la date où le contrôle cesse

et,

sont préparés selon IAS 27 révisée «États financiers individuels ».

Les règles suivantes sont appliquées :

Les filiales dont le groupe détient directement ou indirectement le

contrôle sont consolidées par intégration globale.

Selon la norme IFRS 10 «États financiers consolidés », le contrôle

s’apprécie avec les critères du modèle unique s’appuyant sur trois

conditions cumulatives. Un investisseur détient le pouvoir sur une

entité quand il la contrôle, quand il est exposé ou a droit à des

rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et quand il

a la capacité d’influer sur le montant des rendements qu’il obtient.

La norme IFRS 11 supprime la méthode de l’intégration proportion-

nelle et distingue désormais deux types de partenariats :

Les partenariats qualifiés d’activités conjointes dans lesquels les

parties ont des droits directs sur les actifs, et des obligations

au titre des passifs de l’entité. Ils sont comptabilisés à hauteur

des quotes-parts d’actifs, de passifs, de produits et de charges

contrôlés par le groupe. Une activité conjointe peut être réalisée au

travers d’une entité distincte ou non.

Les partenariats qualifiés de coentreprises dans lesquels les

parties qui exercent le contrôle conjoint sur l’entité ont des droits

sur l’actif net de celle-ci. Ils sont consolidés selon la méthode de la

mise en équivalence par le groupe.

Toutes les transactions internes sont éliminées en consolidation, en

particulier :

les transactions et comptes réciproques,

les dividendes versés entre sociétés consolidées,

les dotations et reprises de dépréciations sur titres consolidés,

les marges internes sur stocks,

les plus ou moins-values sur cessions internes.

6 - Regroupement d’entreprises (IFRS 3 révisée)

Les regroupements d’entreprise sont comptabilisés par application

de la méthode de l’acquisition en date d’acquisition, qui est la date à

laquelle le contrôle est transféré à Vilmorin & Cie.

La norme IFRS 3 révisée est applicable à toutes les prises de contrôle

à partir du 1

er

juillet 2009.

Vilmorin & Cie évalue le goodwill comme :

la juste valeur de la contrepartie transférée,

augmentée du montant comptabilisé pour toute participation ne

donnant pas le contrôle dans l’entreprise acquise,

plus, si le regroupement est réalisé par étape, la juste valeur de toute

participation précédemment détenue dans la société acquise,

moins le montant net comptabilisé (généralement la juste valeur)

au titre des actifs identifiables acquis et des passifs repris, tous ces

éléments étant évalués à la date d’acquisition.

Lorsque le montant ainsi calculé est négatif, un profit au titre de

l’acquisition à des conditions avantageuses est comptabilisé

immédiatement en résultat.

La contrepartie transférée comprend les justes valeurs des actifs

transférés, des dettes contractées par Vilmorin & Cie à l’égard

des détenteurs antérieurs de l’entreprise acquise, et des parts de

capitaux propres émises par Vilmorin & Cie. La contrepartie transférée

comprend également la juste valeur de toute contrepartie éventuelle et

les droits à paiement fondé sur des actions de l’entreprise acquise qui

sont obligatoirement remplacés dans le regroupement d’entreprises

(voir ci-dessous). Si le regroupement d’entreprises a pour effet de

régler des relations préexistantes entre Vilmorin & Cie et l’entreprise

acquise, alors le montant le plus faible entre la clause de règlement

prévue au contrat et l’aspect défavorable du contrat est déduit de la

contrepartie transférée et comptabilisé en autres charges.

Lorsque des droits à paiement fondé sur des actions données en

échange (droits de remplacement) de droits détenus par les employés

de l’entreprise acquise (droits de l’entreprise acquise) sont attribuables

à des services passés, alors une partie de la valeur des droits de

remplacement, basée sur le marché, est comprise dans la contrepartie

transférée. Si ces droits requièrent des services futurs, alors l’écart

entre le montant compris dans la contrepartie transférée et la valeur

ainsi déterminée des droits de remplacement est traité comme une

charge de rémunération post-acquisition.

Un passif éventuel de l’entreprise acquise est repris dans un

regroupement d’entreprises seulement si ce passif représente une

obligation actuelle découlant d’événements passés et si sa juste valeur

peut être assimilée de manière fiable.

Vilmorin & Cie choisit, transaction par transaction, d’évaluer toute

participation ne donnant pas le contrôle, à la date d’acquisition, soit à

sa juste valeur, soit à sa quote-part dans les actifs nets identifiables de

l’entreprise acquise.

Les frais d’acquisition que Vilmorin & Cie encourt pour effectuer un

regroupement d’entreprises tels que les commissions d’apporteurs

d’affaires, les honoraires de juristes, de due diligences, et les autres

honoraires professionnels ou de conseil sont comptabilisés en charges

lorsqu’ils sont encourus.

Les acquisitions de participations ne donnant pas le contrôle sont

comptabilisées comme des transactions avec les propriétaires

agissant en cette qualité et, en conséquence, aucun goodwill ne

résulte de telles transactions. Les ajustements des participations ne

donnant pas le contrôle liés à des transactions qui ne conduisent pas

à des pertes de contrôle sont déterminés sur la base de la quote-part

dans les actifs nets de la filiale.

7 - Secteurs opérationnels

La norme IFRS 8 « Secteurs opérationnels » définit un secteur

opérationnel comme une composante d’une entité :

qui se livre à des activités à partir desquelles elle est susceptible

d’acquérir des produits des activités ordinaires et d’encourir des

charges,