Vilmorin & Cie - Document de référence 2017-2018

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE Vilmorin & Cie 157 2017-2018 5 13- Stocks et en-cours de production Les stocks et en-cours de production sont évalués au plus bas de leur coût et de leur valeur nette de réalisation. Les coûts sont généralement calculés selon la méthode du coût moyen pondéré ; ils comprennent une quote-part appropriée de frais indirects de production fondée sur la capacité normale de production, mais excluent les charges financières et les coûts éventuels de sous-activité. La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé dans le cours normal de l’activité diminué des coûts estimés pour l’achèvement et des coûts estimés nécessaires pour la réalisation de la vente. Le cas échéant, des dépréciations sont comptabilisées. Elles sont généralement destinées à couvrir les risques suivants : valeur de réalisation inférieure au prix de marché, ajustement en fonction des perspectives de vente, mauvaise qualité des produits (essentiellement mauvaise germination, problèmes de qualité sanitaire). À ce titre, le poste « Coût des ventes » du compte de résultat intègre une notion de coût d’obsolescence constitué de la variation nette de la dépréciation des stocks, à laquelle s’ajoute le coût des produits détruits au cours de l’exercice. 14- Créances clients et autres débiteurs Les créances sont valorisées à leur juste valeur lors de leur évaluation initiale, puis au coût amorti lors des évaluations ultérieures. Une dépréciation est pratiquée lorsque la valeur recouvrable est inférieure à la valeur comptable. 15- Actions propres Les actions propres sont enregistrées pour leur coût d’acquisition en diminution des capitaux propres. Les résultats de cession de ces actions sont imputés directement dans les capitaux propres et ne contribuent pas au résultat de l’exercice. 16- Avantages au personnel (IAS 19 révisée) En accord avec les lois et pratiques de chaque pays dans lequel elle opère, Vilmorin & Cie participe à divers régimes de retraites, de préretraites et d’indemnités de départ constitutifs d’avantages postérieurs à l’emploi. 16.1 - Avantages postérieurs à l’emploi On distingue deux types de régimes d’avantages postérieurs à l’emploi : 16.1.1 Régime à cotisations définies Un régime à cotisations définies est un régime d’avantages postérieurs à l’emploi en vertu duquel une entité verse des cotisations fixes à une entité distincte mais n’a aucune obligation juridique et implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds ne dispose pas des actifs suffisants pour assurer les paiements de leurs avantages aux bénéficiaires au titre des exercices en cours ou antérieurs. Pour les régimes de base et autres régimes à cotisations définies, les cotisations à payer sont comptabilisées en charges de l’exercice où elles sont encourues et aucune provision n’est comptabilisée, Vilmorin & Cie n’étant engagée que dans la limite des cotisations versées. Ces régimes sont présents dans la plupart des pays où Vilmorin & Cie est implanté (Europe, Amérique du Nord et Centrale, Asie). 16.1.2 Régime à prestations définies Ces régimes sont tous ceux qui n’entrent pas dans la définition des régimes à cotisations définies. Ces régimes se caractérisent par une obligation de l’employeur vis-à-vis de ses salariés. S’ils ne sont pas entièrement préfinancés, ils donnent lieu à la comptabilisation de provisions. Ce type de régime est soit supporté : directement par le groupe, qui en provisionne les charges sur une base actuarielle. Ces régimes à prestations définies sont constitués, pour l’essentiel, d’indemnités de départ à la retraite (France principalement) ou, par l’intermédiaire d’un fonds de pension auquel le groupe contribue selon les règles et législations locales en vigueur (Amérique du Nord, Royaume-Uni, etc.). Pour ces régimes, la provision reflète le solde entre la valeur actuelle de l’obligation et la valeur des actifs, évalués à la juste valeur. Pour ces régimes, Vilmorin & Cie comptabilise des provisions qui sont déterminées de la façon suivante : Les engagements sont évalués selon la méthode dite des «unités de crédits projetées» qui précise que chaque période de services donne lieu à constatation d’une unité de droit à prestation. Chacune de ces unités est évaluée séparément pour obtenir l’obligation finale. Les calculs intègrent des hypothèses de mortalité, de rotation du personnel et de projection des salaires futurs. Un taux d’actualisation en relation avec la durée moyenne de cet engagement est appliqué. Ces évaluations sont réalisées une fois par an pour tous les régimes par des actuaires indépendants. 5.1. Comptes consolidés INFORMATIONS financières

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