122 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE VILMORIN & CIE 2016-2017
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INFORMATIONS SOCIALES, ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES
Dans ce cadre, en créant des semences innovantes à la fois plus
économes et plus productives, Vilmorin & Cie contribue à la limitation
des rejets de gaz à effet de serre de ses activités.
Dans un souci de progrès continu, Vilmorin & Cie estime depuis
l’exercice 2013-2014 les émissions de gaz à effet de serre liées à
l’activité de ses sites.
Pour la première fois, cette année, les émissions de gaz à effet liées
à l’utilisation de fluides frigorigènes ont été estimées et sont incluses
dans les émissions directes fugitives.
Par ailleurs, Vilmorin & Cie a estimé, pour la première fois cette année
les émissions de gaz à effet liées à la production et à l’utilisation de
ses semences. Ainsi, ce sont près de 12 millions de tonnes de CO
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(ce qui représente les émissions de près de 775000 foyers français ou
13% des émissions de l’agriculture et sylviculture en France) qui sont
captées chaque année par la production et l’utilisation des semences
de Vilmorin & Cie dans le monde.
Parallèlement, à l’issue d’audits énergétiques réalisés en 2015, près
d’1,5 million d’euros ont été investis depuis 3 ans dans 76 actions
dans l’amélioration de l’efficacité énergétique des installations du
Groupe. En France, la démarche est animée par un Comité Énergie
qui fédère les entités industrielles concernées.
L’entreprise a également estimé ses rejets en gaz à effet de serre
à partir du référentiel de l’ADEME (Agence de l’Environnement et
de la Maîtrise de l’Énergie). Ses émissions directes (Scope 1) sont
principalement liées à :
la consommation d’électricité,
la combustion d’énergies fossiles sur ses sites,
l’utilisation de carburants pour sa flotte automobile et d’engins
agricoles en propre.
Désormais, lors du remplacement ou de l’achat de nouveaux
équipements, plusieurs des sociétés de Vilmorin & Cie intègrent
le critère de performance énergétique ou d’économie d’énergie.
L’utilisation des sols
Les sols représentent pour Vilmorin & Cie le premier outil de
production. Leur respect et leur préservation sont au centre de toutes
les actions de la Société.
Vilmorin SA (France) et HM.CLAUSE SA (France), dans le cadre
de leur stratégie agronomie, effectuent de nombreux travaux de
recherche sur l’amélioration de la gestion agronomique des sols.
Il s’agit de préserver la qualité des sols et de veiller à la bonne santé
des cultures en optimisant l’utilisation des intrants* notamment par
la gestion de la matière organique. Afin de préserver la macrofaune
et les micro-organismes des sols, ils pratiquent la rotation systématique
des cultures avec l’introduction d’un cycle céréalier tous les 2 à 3 ans
pour couper le cycle des maladies et le semis d’un couvert végétal
notamment en période hivernale. Cela évite de laisser un sol nu
qui favorise le lessivage des sols. Cette pratique de rotation s’inscrit
sur le long terme pour garantir une efficacité agronomique optimale.
De plus, Vilmorin SA innove en adoptant de nouvelles techniques
de travail du sol : arrêt des labours, investissement dans des
outils de travail superficiel du sol qui ouvre le sol sans bouleverser
les couches et donc l’équilibre des écosystèmes, suppression
des outils déstructurants, désherbage thermique, etc. Sur le site de
La Costière (France), Vilmorin SA procède également à des analyses
de sols préalables aux amendements et fertilisations pour optimiser
les apports.
Enfin, Vilmorin SA s’attache à travailler en étroite collaboration avec
ses agriculteurs multiplicateurs* pour expérimenter toute nouvelle
technique de production durable. Par exemple, depuis plusieurs
années, en Anjou (France), un important travail est réalisé pour évaluer
les bénéfices agronomiques, économiques, environnementaux et
sociétaux sur les cultures de laitue, chicorée, haricot, etc. de la
protection biologique intégrée notamment contre le puceron, le thrips
ou encore la punaise. L’utilisation d’engrais vert comme le sorgho
fourrager est également pratiquée. Ces travaux exigeants nécessitent
un savoir-faire technique et empirique, et sont effectués en lien avec
les sociétés de lutte biologique* et les écoles agronomiques de
la région. Les bonnes pratiques sont échangées lors de rencontres
régulières organisées avec les autres producteurs de la région.
4.3.3.4. L’adaptation aux conséquences du changement
climatique
L’implantation internationale des zones de production et des
centres de recherche permet de répartir et de limiter les risques liés
aux changements climatiques et à l’incertitude météorologique.
Ainsi, une vingtaine de bassins de production implantés sur
les 5 continents, aussi bien dans l’hémisphère nord que dans
l’hémisphère sud, assurent la production de semences ; les travaux de
recherche s’effectuent dans plus de 100 sites implantés au plus près
des marchés.
Conduire les activités de manière éthique, durable et ef cace
Évolution et répartition des rejets de gaz à effet de serre
(en milliers de tonnes de CO
2
e )
Électricité
Diesel (mobile)
Gaz de ville
Essence (mobile)
Gaz de pétrole liquéfié (fixe)
Fioul domestique
Autres
14 - 15
15 - 16
16 - 17
70
60
50
40
30
20
10
0
58
68
68