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150 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE VILMORIN & CIE 2016-2017

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INFORMATIONS FINANCIÈRES

dont les résultats opérationnels sont régulièrement examinés par le

«principal décideur opérationnel» de l’entité en vue de prendre des

décisions en matière de ressources à affecter au secteur et à évaluer

sa performance, et

pour laquelle des informations financières isolées sont disponibles.

8 - Conversion des comptes exprimés en monnaies

étrangères (IAS 21)

La monnaie de présentation des comptes de Vilmorin & Cie est l’euro.

Les bilans des sociétés dont la monnaie fonctionnelle n’est pas

l’euro sont convertis en euros au cours de change de clôture et leurs

comptes de résultat et flux de trésorerie en appliquant les cours de

change en vigueur à la date des transactions.

La différence de conversion en résultant est inscrite dans les capitaux

propres au poste «Réserves de conversion» pour la part revenant aux

propriétaires de la société, et au poste «Participations ne donnant pas

le contrôle» pour la part revenant aux minoritaires.

Les goodwill et ajustements de la juste valeur provenant de

l’acquisition d’une entité étrangère sont considérés comme des actifs

et passifs de l’entité étrangère. Ils sont donc exprimés dans la devise

fonctionnelle de l’entité et sont convertis au cours de clôture.

En fin d’exercice, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaies

étrangères sont convertis au cours de change en vigueur à la date

de clôture. Les différences de change en résultant sont inscrites en

compte de résultat (en «Autres produits et charges financiers »).

Les écarts de conversion sur les instruments financiers libellés

en monnaies étrangères et correspondant à une couverture

d’investissement net dans une filiale étrangère sont inscrits dans les

capitaux propres au poste «Écarts de conversion». Ils sont enregistrés

en résultat lors de la sortie de l’activité à l’étranger.

9 - Immobilisations incorporelles (IAS 38)

Les immobilisations incorporelles acquises sont comptabilisées à leur

coût d’acquisition et les autres immobilisations incorporelles créées en

interne sont comptabilisées à leur coût de revient.

Lorsque leur durée d’utilité est définie, les immobilisations incorporelles

sont amorties sur la durée d’utilisation attendue par Vilmorin & Cie.

Cette durée est déterminée au cas par cas en fonction de la nature et

des caractéristiques des éléments inclus dans cette rubrique.

Lorsque leur durée d’utilité est indéfinie, les immobilisations

incorporelles ne sont pas amorties mais sont soumises à des tests

annuels systématiques de perte de valeur.

Ainsi, les immobilisations incorporelles à durée d’utilité définie sont

valorisées au coût diminué du cumul des amortissements et des pertes

de valeur et les immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéfinie

sont valorisées au coût diminué du cumul des pertes de valeur.

Les principales catégories d’immobilisations incorporelles de

Vilmorin & Cie sont les suivantes :

9.1 - Coûts de développement

Les coûts de développement, nets des crédits d’impôt recherche

associés, sont inscrits en immobilisations incorporelles lorsque les

conditions d’activation répondant aux critères suivants sont réunies :

Les projets sont clairement identifiés et les coûts s’y rapportant sont

individualisés et évalués de façon fiable.

La faisabilité technique des projets est démontrée.

Il existe une intention et la capacité de terminer les projets et

d’utiliser ou vendre les produits issus des projets.

Il existe un marché potentiel pour la production issue de ces projets

ou bien leur utilité en interne est démontrée.

Les ressources nécessaires pour mener les projets à leur terme sont

disponibles.

Vilmorin & Cie estime qu’elle est en mesure de satisfaire aux conditions

décrites ci-dessus. Par conséquent, ses projets de développement

sont immobilisés dans les conditions suivantes :

Les projets immobilisés correspondent à des travaux conduisant à la

mise au point de produits nouveaux ou bien de process industriels

relatifs à l’activité de Vilmorin & Cie.

Le domaine d’activité concerné est relatif à l’activité semencière de

Vilmorin & Cie.

Les travaux pris en compte dans le chiffrage des projets de

développement immobilisés comprennent notamment :

L’amélioration des plantes proprement dite incluant plus

particulièrement la sélection* classique, les travaux d’analyse du

génome* des espèces travaillées, le marquage moléculaire* ainsi que

les travaux de laboratoire utilisés en routine par les sélectionneurs.

Les essais, tests et expérimentations, production de semences à un

stade pilote, frais d’inscription, d’homologation ou de maintien des

droits sur des produits en lancement.

La mise au point de nouvelles technologies visant à améliorer la

performance des semences telles que : pelliculage, enrobage,

priming, etc.

Les activités de propriété intellectuelle liées au dépôt de brevets,

enveloppes Soleau, certificats d’obtention végétale, études de

liberté d’opération, etc.

La mise au point de nouveaux process ou pilotes industriels de

transformation de matières premières végétales en produits plus

élaborés y compris alimentaires et ingrédients.

Les travaux réalisés en amont du processus décrit ci-dessus ne sont

pas pris en compte dans la définition des frais de développement

(exemples : la transgénèse*, la recherche de nouvelles ressources

génétiques*).

Par ailleurs, seules les charges directement affectables aux

programmes concernés sont retenues dans le calcul du coût des

projets à immobiliser.

Les programmes de développement immobilisés sont amortis

linéairement sur 5 ans à compter de la première année.

Comptes consolidés